Les 5 moisissures les plus importantes que votre chien de détection doit connaître

En tant que maître-chien, vous savez que votre outil le plus précis est le flair de votre partenaire canin. En matière de détection de moisissures, concentrer votre entraînement sur les bonnes cibles peut littéralement sauver des lieux de vies et la vie de leurs occupants.

Nous avons synthétisé les recherches des agences de santé américaines (CDC, NIOSH, NIEHS) et des publications scientifiques afin d'identifier les 5 espèces de moisissures critiques que votre chien de détection devrait être entraîné à localiser.

Il ne s'agit pas de détecter n'importe quelle moisissure, mais de reconnaître celles qui représentent les plus grands risques pour la santé humaine et l'intégrité des bâtiments.

Pourquoi ces 5-là ? La science derrière le nez de votre chien

Les moisissures sont des champignons microscopiques présents partout, mais lorsqu'elles se développent à l'intérieur en raison de problèmes d'humidité, elles peuvent devenir très dangereuses. Chacune des cinq moisissures ci-dessous doivent être détectées en priorité en raison d'un ou plusieurs des facteurs suivants :

• Toxicité (production de mycotoxines)
• Pouvoir allergisant ou atteinte respiratoire grave
• En lien aves des défaillances structurelles due à l'humidité

1. Moisissure noire - Stachybotrys chartarum : l'espèce hautement toxique

Stachybotrys chartarum a besoin d'une humidité constante et de matériaux riches en cellulose pour se développer (par exemple, plaques de plâtre, isolants). Sa présence indique une défaillance du bâtiment et une contamination sur le long terme. Cette moisissure produit des mycotoxines (satratoxines) - toxines puissantes liées à une inflammation respiratoire grave lorsqu'elles sont inhalées.

Le CDC et le NIOSH soulignent que les moisissures produisant des mycotoxines, comme la moisissure noire, doivent être éliminées immédiatement en raison des risques potentiels pour la santé.

2. Aspergillus fumigatus : le pathogène opportuniste

Le genre Aspergillus figure parmi les trois moisissures les plus courantes dans l'air intérieur, et A. fumigatus se distingue par son importance d'un point de vue santé. Il est la principale cause d'aspergillose invasive, une infection potentiellement mortelle chez les personnes immuno-déprimées.

L'Institut National des Sciences de la Santé Environnementale (NIEHS) établit également un lien entre l'exposition à Aspergillus fumigatus et l'asthme fongique, caractérisé par une surproduction de mucus et une obstruction des voies respiratoires. Le Centre pour le Contrôle et la prévention des Maladies (CDC) met en garde contre le risque important d'infections pulmonaires associé aux espèces d'Aspergillus, en particulier chez les personnes immuno-déprimées.

3. Penicillium chrysogenum : un allergène majeur et un colonisateur primaire des dégâts des eaux

Il s'agit de l'espèce de Penicillium la plus fréquemment retrouvée se développant activement à l'intérieur des habitations, notamment après un dégât des eaux. C'est un allergène majeur , déclenchant des réactions d'hypersensibilité de type I et aggravant l'asthme ou la rhinite allergique.

Des études cliniques font état de taux de sensibilisation allant jusqu'à 42 % chez les patients asthmatiques âgés exposés à cette moisissure.

4. Cladosporium sphaerospermum : un colonisateur dominant en intérieur associé à des infections

Cette espèce xérotolérante (résistante à une faible humidité) est la Cladosporium la plus répandue colonisant activement les environnements intérieurs. Elle se développe même sur des surfaces légèrement humides ou ombragées, comme les rebords de fenêtres, les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, et les murs peints.

Cladosporium sphaerospermum fait partie des Cladosporium les plus fréquemment retrouvés dans les échantillons cliniques aux États-Unis, en particulier dans les voies respiratoires, affectant à la fois les humains et les animaux par le biais d'infections opportunistes .

5. Alternaria alternata : un important allergène déclencheur d'asthme

L’enquête nationale sur le plomb et les allergènes dans les logements, menée avec le soutien du NIEHS, a révélé la présence d’antigènes d’Alternaria dans 95 à 99 % des échantillons de poussière domestique prélevés aux États-Unis. L’exposition à A. alternata est fortement corrélée à une augmentation des symptômes d’asthme et à des exacerbations sévères.

En raison de son omniprésence et de son fort potentiel allergène, il est considéré comme un facteur environnemental déclencheur clé des réactions allergiques et asthmatiques chez les adultes et les enfants.

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En vous concentrant sur ces cinq moisissures validées scientifiquement, vous améliorez non seulement la précision de détection de votre chien, mais vous contribuez également à protéger les maisons, la santé et les vies.

Sources